Le phonocentrisme en procès
Bibliographie
Ouvrages de DERRIDA J.
De la Grammatologie, Paris, Les Éditions de Minuit, Coll. : «Critique », 1967.
Positions, Paris, Ed. de Minuit, 1972.
Ouvrages et article sur Jacques Derrida
CAZIER J-P., « Rousseau (Jacques Derrida et Jean-Jacques Rousseau) » in Abécédaire de Jacques Derrida (sous la dir. de Manola Antonioli), Belgique, Ed. Sils Maria, Coll. : «Abécédaire n0 3 », 2006.
PETROSINO S., Jacques Derrida et la loi du possible, trad. de l’italien par Jacques Rolland, Paris, CERF, 1994.
STEINMETZ R., Les styles de Derrida, Bruxelles, De Boeck, coll. «Le point philosophique », 1994.
Autres ouvrages
HOTTOIS G., De la Renaissance à la Postmodernité. Une histoire de la philosophie moderne et contemporaine, 3e Éd., Bruxelles, De Boeck, « Le point philosophique », 2005.
MERLEAU-PONTY M., Le visible et l’invisible, Paris, Gallimard, 1964.
ROUSSEAU J.-J., Œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Paris, A. Belin, 1817.
Ressource électronique
LA CROIX J., in http://www.girafe-info.net/jean_lacroix/derrida.htm. (consulté le 29 mars 2010).
Pour illustrer cette analyse, il n’est peut-être pas inutile de rappeler que pour les grammairiens anciens, la lettre (gramma, litera) n’est pas copie, simulâcre (mimèsis, eidôlon) de l’élément phonique (stoikheion, elementum), mais « est un attribut » (parepetai) de ce dernier. Ils ont d’ailleurs souvent tendance à les confondre. Pour eux donc, l’élément phonique parlé n’existe pas sans la lettre. Ce n’est pas un simple son, mais un son qu’on peut écrire (eggramatos phônè). Autrement dit, l’écriture est déjà présente dans la parole. Les linguistes modernes ont théorisé ce point de vue par la fonction distinctive du phonème et la distinction qui en résulte entre phonétique (articulatoire ou acoustique) et phonologie.