Esthétiqueune

État des lieux de la plasticité

Print Friendly, PDF & Email

 

1 –  Les interfaces plastiques

Á l’heure des transcultures[1] et de la nécessité urgente d’une refonte des théories de l’information, il n’est plus possible d’envisager le monde et la réalité perçue sans tenir compte de leur plasticité. Plasticité native de la matière en fusion, de l’informé prenant corps, du transformé entre la matière et la forme, de leur co-signification dans l’univers du vivant, dans l’extraordinaire plasticité du cerveau, du sujet pensant, dans toute approche heuristique de la connaissance. Or, cette propriété naturelle qui structure et interface l’ensemble de nos êtres et de nos agirs à la plasticité du monde est somme toute banalisée, ou plus pernicieusement reléguée au statut d’attribut spectaculaire. On ne s’interroge pas sur la nature profonde de la plasticité et le rôle actif qu’elle joue dans l’ensemble des processus qui nous gouverne. Nous allons voir que ce rôle, cette dynamique sont absolument fondamentaux et non pas purement systémiques ou esthétiques, qu’il devient nécessaire de les intégrer afin de mieux en tirer parti comme moteurs internes et transversaux de la plasticité humaine.

 

 

Entre la matière et la forme, entre l’expérience et la conscience…

Notre espace de compréhension se situe à l’interface exacte de deux visions du monde, entre l’inconscient collectif de la nature où l’histoire de l’univers et du vivant inscrivent leurs reflets conscients – le monde tel que nous le connaissons – et l’inconscient collectif de l’humanité qui écrit sa vision consciente de ce monde. Et force est de constater que seule la plasticité est à même d’assurer cette articulation, ce rôle d’interface ! Interface entre l’informé et le formé, entre la matière et la forme, entre l’exprimable (contenu) et l’exprimé (contenant), entre l’inné et l’acquis, entre les contenus de conscience et les émotions, autrement dit cette capacité unique dans l’histoire qui nous a construit de lier la forme ou l’expérience unique du sujet à l’épistémè, à ce champ de conscience universel qu’il nous faut cultiver.

Avant de décrire les enjeux du concept épistémique de plasticité, rappelons que le terme de plasticité[2] ne relève ni d’un phénomène de mode, ni d’une confusion sémantique, ni d’une propriété purement systémique, mais demande urgemment à être conceptualisé[3]. En effet, il s’agit d’une propriété fondamentale de la matière qui est passée inaperçue du fait de son ubiquité et de son omniprésence à tous les niveaux d’organisation, d’interaction et de réalité. Paradoxalement, le concept de plasticité jouit d’une reconnaissance étendue dans chacun des couloirs de la connaissance – des arts plastiques à la plasticité cognitive du cerveau en passant par la philosophie[4] – mais pèche par manque de reconnaissance sur un plan plus largement théorique, plus épistémique. C’est là que nous nous situons.

Rappelons donc brièvement les termes du concept épistémique de plasticité[5] :

– Il découle d’une propriété fondamentale de la matière, la plasticité, qui n’est pas purement systémique ou émergente (comme l’élasticité structurale ou la flexibilité des automates) mais peut être inductrice, structurante et conférer la part informelle indispensable à toute évolution singulière d’un système donné.

– Il répond au caractère ubiquitaire de la plasticité, à la fois logique et alogique (art, poétique), local et global, contenu et contenant (forme, organe), génotype et phénotype, imaginaire et réel, cerveau et esprit.

– Il s’articule selon quatre unités fondamentales ou plastes [formé vs informé, forme vs matière, forme vs objet et forme vs sujet] et quatre niveaux d’interaction : la plasticité de la matière, la plasticité du vivant, la plasticité du sujet et la plasticité de l’esprit (Figure 1).

– Il constitue le véritable « code plastique de la vie » dans la mesure où l’ensemble de l’édifice biophysique qui nous environne, la structure du cerveau et de la réalité elle-même sont éminemment plastiques et que la plasticité est une condition sine qua non à leur expansion et viabilité.

– Il forme des liens irréversibles entre matière et forme (à contrario de la malléabilité – sculpture) ou entre expérience et conscience (apprentissage, représentation cérébrale), créant les conditions d’un liage dynamique (binding) ou d’une « complexion »[6] entre ces contenus (interfaces plastiques) où la plasticité est une condition nécessaire et suffisante à l’expression ou l’évolution de ces systèmes[7] (Figure 1).

– Il ancre définitivement ces états ou plus généralement des dimensions irréductibles l’une à l’autre (cerveau/esprit, sujet/objet, etc..) en les faisant co-advenir ou en les co-signifiant. Ce principe de co-inhérence, de co-survenue ou de co-signification (PCI/PCS), cette nouvelle articulation sémiotique sont uniques, car il n’existe aucune autre propriété que la plasticité qui permette de les exprimer à tous les niveaux d’organisation, d’information et de connaissance, d’où l’enjeu de nature épistémique que nous donnons au concept de plasticité.

– Il définit enfin une plasticité active du monde.

              Les échelles de plasticité

 

[tabs slidertype= »simple »]

– Premier niveau: La plasticité de la matière. La forme implique la plasticité. La plasticité implique la forme (courbure espace-temps, processus biodynamiques ou énergétiques communs, art). La plasticité implique l’irréversibilité de toute morphogenèse aboutie. Il y a donc co-implication dynamique entre la matière et de la forme (plan cosmique, mouvement premier, matière inerte, subatomique,..).

 

– Second niveau: La plasticité du vivant implique une adaptation, un mouvement et une cohérence observable de l’organite à l’organisme. Elle répond à un processus ecosystémique convergent modulé par des divergences locales liées aux seuils de complexité. Elle s’exprime à toutes les échelles du vivant : phylogenèse, épigenèse, ontogenèse. Chez l’animal et l’homme, la plasticité du cerveau indissolublement liée à la représentation du monde qui l’entoure et inversement.

 

– Troisième niveau: La plasticité du sujet situe les carrefours ontologiques, épistémiques et transdisciplinaires qui fondent la société humaine.

 

– Quatrième niveau : La plasticité de l’esprit implique des états de réceptivité amont (systèmes a-conscients, perception sans représentation des entités non cognitives) et des états de conscience aval (neuroplasticité, cognition, phénoménologie, etc..). Par extension, la plasticité de l’esprit est le terme générique choisi pour designer l’ensemble de cette approche qui touche à la connaissance et la conscience du monde.

 

– Cinquième niveau : La métaplasticité se déploie au sein de tous les niveaux précités et les englobe. Elle co-signifie les onto-epistémologies, de systèmes de valeurs, d’information et/ou de connaissance entiers comme les réseaux non linéaires (dynamique du vivant), de communication (cyberespaciaux, sociohistoriques) ou transversaux (archétypiques, noétiques, imaginaux).

                    

Figure 1

Ces interfaces plastiques[8], pouvant atteindre le niveau d’épicentres exacts sur le plan de la noèse (Debono, 1996), conduisent généralement à la formation d’états coalescents et/ou agrégés, permettant d’articuler ou de co-lier les niveaux, d’établir une dynamique de réciprocité et d’ouverture transversale (modèle ART)[9]. Cette dynamique, est fait d’importance, sous-tendue par un moteur interne – la plasticité du sujet -, qui permet de dépasser les paradoxes, mais surtout de co-signifier ou d’exprimer des éléments ou des évènements co-inhérents dont l’architecture n’aurait jamais été rapportée sans ce liage actif. Ce point est fondamental, car comme on l’a vu, l’interaction, une fois établie, lie les formes de façon irréversible et agit au point d’ancrage de dimensions ou d’expressions irréductibles, ce qui constitue, avec la mise en jeu des PCI/PCS, la spécificité majeure de la plasticité.

L’introduction du sujet dans la plasticité du monde inscrit l’expérience proprement humaine. Cette expérience induit une dimension spécifique : celle d’un projet, d’une altérité, d’une transcendance possible; celle aussi de la naissance d’inconscients multiformes et de processus conscients d’eux-mêmes. « L’esprit – autant créateur que traversé par la forme – et le monde s’y co-signifient en s’interpénétrant » (Debono, 2005). Cette ouverture participe à l’élaboration naturelle d’une plasticité de nature épistémique entre la forme ou l’expérience et l’évolution connaissante du sujet, d’une plasticité de nature transversale et transculturelle[10] lorsqu’elle permet de par sa nature même au sujet de traverser ces items pour atteindre l’épistémè, le cœur du devenir de l’homme, des hommes et du tiers-monde qui les porte.

La Plasticogenèse

Principe générique

Articulation

Sémiotique

Translation

Propriété

Fondamentale de la matière

Liage actif

Complexion

Co-inhérence

Co-implication

Co-évolution

Épicentre noétique

plasticité active du monde

Interfaces

plastiques

Code plastique de la vie

Carrefour Ontologique

Imaginaires

métalangages Individuation

Processus universel

(Matière-forme)

Processus

dynamique

Processus de

Co-signification

Processus

Métaplastique

Plasticité

Irréversibilité

Métaplasticité

Transversalité

Figure 2

Cette double nature permet aux interfaces plastiques de se situer dans un périmètre ouvert à d’autres dimensions. Tels l’argile du sculpteur, les complexes de plasticité (CP) ou les interfaces liées y agissent comme des centres agrégés exacts demeurant co-existants ou co-inhérents (l’argile reste matière molle à plastir, et potentiellement forme) ou se co-signifiant (la forme est donnée par l’artiste : l’informé prend corps). Une fois que cette co-naissance a eu lieu, elle ne peut que s’épanouir dans une réalité pleine et par définition plastique. Une réalité fondée par un entre-deux exact – l’épicentre noétique à l’échelle humaine -, qui résiste en amont et s’ouvre en aval. Qui co-implique, co-signifie et translate l’objet-monde. Une réalité dialectiquement connectée à l’axiomatique des logiques inscrites dans la réalité (LIR) de Brenner[11] et au principe d’opposition dynamique traduisant le dépassement des contradictoires démontré par Lupasco[12] et la description des niveaux de réalité introduite par Nicolescu[13], autrement dit foncièrement transdisciplinaire, ouverte au tiers, entre et au-delà des formes[14].

 

 

de la plasticité à la métaplasticité

Ces aspects théoriques peuvent paraître quelque peu abscons car ils recouvrent plusieurs champs de la connaissance. Cependant, ils constituent un préalable essentiel à la reconnaissance de la plasticité pour ce qu’elle est véritablement. En effet, le concept épistémologique de plasticité est inséparable de la praxis comme on l’a maintes fois démontré[15]. Il débouche sur des notions extrêmement concrètes comme l’introduction de la transversalité dans l’enseignement des arts et des sciences, la compréhension des découvertes liminaires,  des seuils d’information et de la plasticité de l’esprit[16]. Retenons donc les trois étapes clefs de toute plasticogenèse : la formation d’interfaces plastiques, leur liage dynamique (ou leur complexion) et leur co-expression ou co-signification à l’échelle sémiotique et métaplastique (Figure 2). Ces fondements étant posés, on pourra partir sur des bases saines afin de cerner la dialectique de la plasticité et le rôle fondamental d’articulation qu’elle joue dans l’ensemble des processus dynamiques, qu’il s’agisse de physique de la matière, de la plasticité du cerveau ou des rapports sujet-objet.

En effet, on assiste aujourd’hui, hormis certains amalgames ou abus de langage[17], à une profusion de rapprochements disciplinaires plus ou moins pertinents autour d’un pôle (Neuromania)[18], ou à des associations parfaitement légitimes : plasticité phénotypique, plasticité des matériaux, plasticité des corps, plasticité et résilience (Cyrulnik)[19], plasticité cognitive, plasticité et complexité (Boi)[20], plasticité et inconscient (Ansermet, Magistretti)[21], plasticité et déconstruction (Malabou)[22], mais il n’existe pas de système de lecture balayant l’ensemble des champs de la connaissance – de l’épistémè – sans préconçus ou axe disciplinaire partisan. Le concept de plasticité tel que nous le présentons relève ce défi. Loin des métaphores et des appropriations, il révèle à la fois une propriété physique élémentaire dont on sous-estime la potentialité et un processus onto-épistémique qui s’exprime à l’interface de l’ensemble des phénomènes biophysiques connus.

Cette expression est souvent duelle, ce qui engendre la confusion. Or, l’ubiquité de la plasticité, loin de constituer un handicap, est une grande force. Elle permet d’adopter une approche congruente des phénomènes qui met en relief l’inséparabilité entre sujet et objet, entre cerveau et esprit ou entre imaginaire et réalité, et conduit in fine à une description plus complète de la réalité du monde perçu. Qui plus est, bien gérée, elle porte l’individu, est un moteur interne indispensable à tout apprentissage et à toute créativité[23]. Le premier point clef de la plasticogenèse met l’accent sur ce lien crucial, indéfectible et probablement universel entre la matière et la forme, entre l’informé et l’à naître. Interface plastique naturelle qui en appelle d’autres, qui ouvre le processus générique d’interfaçage. Lui succède l’étape essentielle d’articulation. Nous montrons ici qu’une fois l’interface plastique créée, elle peut rester à l’état d’entre-deux non agrégé (état passif) ou faire l’objet d’un processus de liage  actif.

Ce processus de liaison (binding) dynamique, dès lors irréversible, sera au cœur de la mémoire de la forme, de la courbure espace-temps, du code plastique de la vie, de l’échange entre le contenu et le contenant, entre le génotype et le phénotype, construisant le sujet dans son rapport au monde. Les phénomènes y sont co-inhérents, puis co-évoluent vers un carrefour ontologique où ils sont susceptibles d’être signifiés. C’est la troisième étape clef de la plasticogenèse (Figure 2). Étape transversale qui donne lieu à un ancrage individuant, un changement de dimension, une translation de l’axe imaginaire vers l’axe imaginal, à la production de métalangages et d’un véritable épicentre noétique co-inscrivant le déroulement plastique de la réalité. Á l’échelle de la cognition humaine, cela signe un lien métaplastique singulier – un schème – entre deux dimensions irréductibles l’une à l’autre, celles de la matière et de la psyché ou de l’esprit. Ce schème peut être de nature archétypale (complexe de plasticité)[24], est sémiotique à n degrés[25]. L’homme y trouve la pleine expression de ses potentialités dans un univers dont le mouvement premier a inauguré la plasticité du monde.

 

 

  Marc-Williams Debono – Groupe de Recherche Plasticités Sciences Arts

 


 

 


[1]              La transculture correspond à l’ère numérique, à la réalité virtuelle et à l’ensemble des nouveaux média interactifs qui nous environnent.

[2]              Terme dont l’origine étymologique remonte à l’Antiquité grecque (plastiké), à Aristote et Platon, repris par Pic de la Mirandole au 15ème, puis réintroduit dans le langage contemporain par Goethe. Parmi les philosophes, Nietzsche, Kant, Heidegger mais surtout Hegel développeront certains aspects de la plasticité.

[3]              Rôle banalisé et non perçu à sa juste échelle de l’antiquité à nos jours comme nous tentons de le démontrer. En réalité, en sus d’une confusion basique entre malléabilité, élasticité et plasticité comme propriété fondamentale de la matière, le concept épistémologique de plasticité situe depuis les années quatre vingt beaucoup plus précisément la plasticité, non plus comme l’apanage d’une discipline comme l’esthétique, la physique, la philosophie ou la biologie (plasticité du cerveau), mais comme l’interface unique entre deux mondes sensibles. Se référer aux articles récents de l’auteur situant les origines, les modes opératoires et l’évaluation d’une nouvelle approche épistémologique da la plasticité cités en 5, 6 & 14.

[4]              L’approche de Catherine Malabou, élève de Derrida, est bien connue dans ce domaine en développant une philosophie post-hégélienne originale, profonde et se situant dans la déconstruction (référencée en 21).

[5]              Marc-Williams Debono « Le concept de plasticité : un nouveau paradigme épistémologique » in DOGMA, 02/2005.

[6]              Du même auteur : « Le complexe de plasticité »  in COSMOPOLIS, 2008/2. Les complexes plastiques essentiels [espace-temps-plasticité (ETP), sujet-objet-plasticité (SOP), neural-mental-plasticité (NMP)] ainsi définis ne représentent en aucun cas des états plus complexifiés, mais des états agrégés ou liés (bound states). Le terme est utilisé dans le sens de Complexio, emprunté au latin classique (« assemblage », « complexion ») composé du préfixe con– (« avec ») et de la racine plexus issue du participe passé du verbe plectere (« nouer », « tisser »). Cependant, plasticité et complexité étant deux caractéristiques complémentaires et distinctes du vivant, les assembler peut induire des confusions. C’est pourquoi nous nous en tiendrons plus volontiers aujourd’hui à la notion d’interfaces plastiques et de liage dynamique.

[7]              L’ubiquité naturelle de la plasticité nécessite en effet une complexion pour s’actualiser, autrement elle demeure dans l’élasticité et la passivité.

[8]              La notion d’interfaçage et plus largement d’interfaces aux schèmes globaux ou ISG avancée dans les années quatre vingt par l’auteur a été développée dans différents domaines tels que la neurogenèse, la poétique et la sémantique dans « l’Ere des Plasticiens » (Aubin Editeur, Collection Sciences Spiritualités Epistémologie, St Etienne, 1996).

[9]              Le modèle ART : Articulation-Réciprocité-Transversalité  est décrit dans les publications de l’auteur cités en 14 & 15. Les ISG ainsi que d’autres notions tels les archétypes de prédation ou les moèmes (entre-deux-mots, entre-deux-schèmes) relèvent de l’ouvrage cité en 8.

[10]            Marc-Williams Debono, « Le concept de plasticité : une approche résolument transculturelle » in COSMOPOLIS, Encyclopédie de l’Agora 2007/1. Valeur pédagogique d’une expérience transdisciplinaire de terrain, Bulletin du CIRET n°18, 2005.

[11]            Joseph E. Brenner, Logic in Reality, Springer Verlag, 2008 & PLASTIR 14, 03-2009. La plasticité relie notamment ces systèmes logiques inscrits dans la réalité aux systèmes de pensée alogiques (art/intuition) en les inscrivant dans une même dynamique transversale.

[12]            Stéphane Lupasco , Les trois Matières, R. Julliard, 10/18, 1970 ; L’homme et ses trois éthiques,  Le Rocher: 1986.

[13]            Basarab Nicolescu, Transdisciplinarité, le manifeste, le Rocher, 1996; Nous, la particule et le Monde, Le Rocher, 2002.

[14]        Cet aspect est développé dans un essai récent de l’auteur « Le complexe de Plasticité : état des lieux et immersion », publié dans la revue PLASTIR n°18, 03/2010.

[15]            Formation de binômes transdisciplinaires expérimentaux au sein du Groupe des plasticiens en 1994, Activités à l’interface  arts, sciences et humanités au seins de l’association Plasticités Sciences Arts créée en 2000.

[16]            Essai déclinant le concept épistémique de plasticité à l’échelle noétique en cours de publication.

[17]            Confusions entre élasticité, malléabilité et plasticité, ou pour le langage, l’utilisation métaphorique au premier degré.

[18]            « Neuromania, On the limit of brain  science », ouvrage de P. Legrenzi et C. Umilta traduit par F. Anderson, , Oxford Ed., 2011 est le titre d’un livre récent décrivant ce type d’associations d’anciennes et de nouvelles disciplines autour du pôle ses neurosciences telles que la neuroéconomie, la neuroesthétique, la neuroéthologie, le neuromarketing, etc…

[19]            Boris Cyrulnik, « La plasticité de l’intelligence », Forum Adolescences 2011, France Télévisions.

[20]            Luciano Boi, « Formes fluens : notes sur la plasticité et complexité des systèmes vivants », Plastir n°25 12/2011

[21]            François Ansermet et Pierre Magistretti, « A chacun son cerveau, Plasticité neuronale et inconscient », Odile Jacob, Paris 2004.

[22]            Catherine Malabou, « L’avenir de Hegel : plasticité, temporalité, dialectique », Vrin, 1996.

[23]            Nous pensons ici en particulier à l’interface science-art et au développement nécessaire de nouvelles pratiques éducatives des enseignements des arts et des humanités.

[24]              Marc-Williams Debono, « La plasticité des Mémoires. Convergences entre archétypes et complexe de plasticité », in Actes du Colloque International « Jung et les Sciences »,  Université libre de Bruxelles, Szafran, Baum & Decharneux Eds., Editions EME, 2009.

[25]            Cette sémiotique ne concerne pas que les systèmes humains, mais également les métasystèmes et l’ensemble des systèmes vivants à différents degrés de perception, d’évolution, de cognition et d’information.

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

More in:Esthétique

Next Article:

0 %