Cyborgs et identité
Par Armance Ageorges.
Lorsqu’on parle de cyborgs, contraction de cyber-organismes, on pense souvent à une science-fiction éloignée du réel, éloignée de nous autant dans le temps que des techniques actuelles. Mais cette technologie est déjà là, et il convient de penser rapidement aux conséquences de l’émergence de cette nouvelle espèce, afin de pouvoir assister à son développement en pleine conscience des changements qui ont lieu, sans se voiler la face.
La définition des cyborgs est très large, car finalement qu’est-ce qu’un cyborg ? Cette catégorie d’êtres vivants sont-ils plus proches des robots, sont-ils encore humains ?
La question mérite d’être posée, car les modifications sur l’Homme ne se feront plus seulement dans une perspective curative et esthétique mais pratique. Nous ne parlons pas ici d’une nouveauté qui serait meilleure ou supplanterait un passé moins glorieux, nous parlons du présent et du futur proche, où les créatures issues de la nature et ses hasards, se modifient elles-mêmes.
Le cyber-organisme se constitue d’abord d’un individu biologique sur lesquelles viennent se greffer des extensions artificielles. Les problèmes posés par les cyborgs paraissent vides face aux technologies actuelles, mais si l’on suit la définition de base, une grand-mère avec une hanche artificielle est un cyborg, certes, éloignée des images classiques, autrement moins menaçante.
Nous commencerons par étudier les problèmes posées par le statut de cyborg au niveau définitionnel : pourquoi est-il si large ? Comment lui poser des limites ? Ces limites sont issues de la notion d’identité, celle du cyborg, qui, comme l’humain dont il est issu, l’organisme avant le cyber-organisme.
Bonjour,
la recherche n’est plus disponible, l’auriez vous encore ? Et pourriez vous la remettre ?
Bonjour, merci de nous avoir signalé de ce dysfonctionnement. Malgré nos essais nous n’avons pas pu reproduire le bug. Pourriez-vous nous en dire plus ? Nous essaierons de le réparer au plus vite. Bien cordialement, T. ZUPPINGER