Culture et progrès
S’appuyant sur des considérations tirées de la psychologie sociale, ce travail de recherche de Thibaud Zuppinger cherche à promouvoir dans le débat public des positions qui reposent avant tout sur une approche herméneutique, renvoyant ainsi à des postures à la fois contextualistes et casuistiques qui auront pour souci de considérer la spécificité de chaque cas.
Cette approche accorde une certaine importance aux études menées en psychologie sociale qui permettra ainsi de clarifier les antagonismes entre aspiration au progrès et crainte de l’hybris prométhéen.
Les répugnances, dégoûts et malaises ne renvoient peut-être pas à des entités objectivement réelles (telle qu’une sagesse morale se faisant la voix de la nature), mais ces sentiments et concepts existent et influencent les individus et c’est pourquoi il est impératif de les prendre en compte et de les respecter dans la mesure où les représentations agissent réellement sur le monde vécu.
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Pour citer cet article :
ZUPPINGER, Thibaud. Culture et progrès. Implications Philosophiques [en ligne]. 2009. Disponible sur : (consulté le ).
Site intéressant, et riche. Je reviendrai bientôt pour lire la suite.
Par contre j’ai une question. Est-ce qu’appeler comme vous semblez le faire à une prise de conscience collective, est-ce vraiment une solution adaptée pour enrayer les manipulations génétiques sur l’homme ? je pense que des dispositifs légaux à l’échelle mondiale seraient beaucoup plus adaptés.
Sinon, je trouve que vous adoptez une position un peu simpliste du CNE, qui a pas mal évolué dans son histoire.
Bonne continuation !
Oui, c’est une idée, mais sa mise en place demande surtout un travail des juristes et la bonne volonté des gouvernements. Ce qui n’est pas gagné ! En tout cas ce n’est plus directement du ressort de la philosophie, même appliquée.