Bachelard – Les valeurs épistémiques de l’imagination (1)
Raphaël Künstler – CEPERC – Université d’Aix-Marseille
Je remercie Pierre Livet, Alban Bouvier et Vincent Creysson pour leurs lectures et leurs remarques.
L’œuvre de Bachelard semble divisée en deux catégories, d’un côté les ouvrages de philosophie des sciences, de l’autre les ouvrages de critique littéraire. Cette juxtaposition thématique des œuvres va jusqu’à la contradiction quand on en considère le contenu, et que l’on constate alors que la thèse centrale de Bachelard en matière de philosophie des sciences consiste à disqualifier l’imagination, tandis que ses études littéraires incitent au contraire au déploiement rêveur de celle-ci. Bachelard serait donc l’homme de la contradiction normative : il interdit et encourage tout à la fois l’exercice de l’imagination. Au contraire, je souhaite soutenir ici que la théorie de l’imagination proposée par Bachelard peut être décrite comme un pluralisme normatif cohérent.
Afin d’expliquer et de justifier cette lecture, il faut d’abord poser les principes d’une solution au problème général de l’interprétation de l’œuvre de Bachelard. Les commentateurs se sont en effet divisés en deux camps, le premier défendant le « dualisme » de l’œuvre de Bachelard[1], tandis que les seconds, que j’appellerai « unitariens », en affirment l’unité. Le défaut de la thèse des « unitariens » est qu’ils se contentent de repérer des thèmes communs aux deux œuvres sans pour autant parvenir à dégager la règle de l’unité qu’ils postulent. Dagognet, par exemple, écrit :
Nous plaiderons donc contre l’écartèlement, contre cette excessive dissociation. Nous développerons la thèse moins d’un contraste entre les deux régions de son Univers que de la mutuelle contamination. Les deux bords, que Bachelard a tant disjoints, se rejoignent, à son insu, par en dessous[2].
Dagognet postule ici une unité floue et inconsciente de l’œuvre : il ne conçoit pas que Bachelard ait pu projeter l’œuvre telle qu’elle est à présent connue. Il me semble que l’impuissance des unitariens à convaincre repose sur le fait qu’ils ne remettent pas en cause la confusion qui motive la thèse dualiste : la confusion entre la pratique dont parle Bachelard et la pratique de Bachelard lui-même, c’est-à-dire entre la théorie du philosophe et son œuvre. S’il semble vrai que cet auteur sépare radicalement les activités scientifiques et poétiques, il est toutefois fallacieux d’en conclure que les discours où il opère cette séparation seraient eux-mêmes séparés. Or, du moment qu’une activité normative et que son activité normée ne sont pas du même type, l’activité normative ne doit pas respecter les normes qu’elle impose à l’activité normée. Par conséquent, la tâche fondamentale d’une lecture unitarienne de l’œuvre de Bachelard est de rendre compte du travail, au sens laborieux du terme, dont ses œuvres successives sont le produit, et même, plus radicalement, le développement.
A cette fin, je propose de concevoir le travail de Bachelard comme l’élaboration progressive d’un programme de politique épistémique[3]. Cette conception se définit par cinq hypothèses : (1) Pour voir se dessiner le motif unificateur de cette œuvre, il faut passer d’un point de vue statique à un point de vue dynamique, en considérant les différents ouvrages de Bachelard comme les étapes d’un travail philosophique dont l’objectif est unique. (2) C’est le projet épistémologique de Bachelard qui permet de voir apparaître l’unité pratique des éléments de son œuvre, de sorte que l’œuvre poétique est motivée par des considérations relevant de la philosophie des sciences. (3) Ce projet épistémologique est normatif : il consiste à découvrir et à justifier les différents articles d’un programme d’action. (4) La justification des normes épistémiques suprêmes repose sur une analyse des nouvelles pratiques et productions de la science[4]. (5) La dérivation de normes secondaires à partir de cette norme suprême repose sur la démarche régressive d’un « syllogisme technique » que l’on peut schématiser de la manière suivante[5] : si l’action A est prescrite, et si cette action ne peut pas être prescrite à moins d’accomplir l’action B, alors l’action B est prescrite, etc.
Si chaque étape du travail de Bachelard consiste à mettre en place un ensemble de normes qui rendent possibles l’application des normes proposées à l’étape précédente, il est nécessaire que l’imagination, entendue comme faculté productrice d’image mentale, reçoive des valeurs diverses[6] suivant l’étape du travail durant laquelle est elle considérée. Il s’ensuit que ces valeurs non seulement ne se contredisent pas, car leurs conditions d’application sont rigoureusement délimitées, mais, en outre, se complètent. On peut alors, à juste titre, parler d’un pluralisme normatif cohérent.
L’iconoclasme épistémologique
Les normes fondamentales que formule Bachelard sont littéraires, au sens où il dégage et explicite les règles que doivent respecter les textes conformes à ce qu’il nomme le « nouvel esprit scientifique »[7]. L’une de ces prescriptions, que je désignerai désormais par l’expression « iconoclasme épistémologique », stipule que les images, prises sous quelque forme que ce soit et dans tous leurs usages possibles, n’ont rien à faire dans les textes scientifiques. Cette thèse est justifiée de manière épistémologique : les images sont inaptes à la représentation du réel.
L’examen de cette justification suppose que soit préalablement dégagé un schéma de la théorie des sciences de Bachelard[8]. Contrairement aux représentations artistiques qui, au moins en première approche, sont normées par leur effet sur le public[9], la détermination des caractéristiques des représentations épistémiques — visant la connaissance plutôt que le plaisir — doit s’appuyer sur la structure du réel. En effet, la connaissance implique une représentation vraie, la valeur épistémique a pour condition nécessaire une valeur de vérité positive. Comme la vérité est l’accord d’une représentation avec son objet de référence, la structure de l’objet de référence détermine quelle doit être la structure de sa connaissance[10]. L’ontologie de la science contemporaine norme donc son iconologie.
Le trait fondamental qu’indique Bachelard dans le discours et la pratique de la physique contemporaine, laquelle évolue dans le sillage du bouleversement des mathématiques non-euclidiennes, est le renversement de l’absolutisme de l’intuition : le réel que pense la physique contemporaine n’est structuré, ni selon des formes a priori de la sensibilité, ni selon des principes de l’entendement : l’espace-temps, les photons, les électrons, etc. ne peuvent être représentés qu’à la condition expresse que soient abandonnés les dualismes classiques de l’ondulatoire et du corpusculaire[11], de la matière et de l’énergie[12], de l’être et du devenir[13], de la chose et du mouvement[14], de la substance et des qualités[15], et, enfin, de la causalité déterminisme[16]. La notion fondamentale qui structure ce champ d’opposition est celle de substance[17], catégorie quasi-instinctive, explicitée par Aristote, transformée en principe méthodologique par Descartes[18] pour être enfin subjectivée par la révolution copernicienne de Kant.
Mais comment donc les scientifiques peuvent-ils représenter l’être s’il leur faut renoncer à l’image ? Cet étonnement procède du préjugé consistant à identifier la représentation à la ressemblance alors que la ressemblance n’est qu’un des modes possibles de la représentation[19]. La possibilité de la représentation sans image du réel repose sur l’usage de l’algèbre[20], qui a pour corrélat l’usage d’une « phénoménotechnique »[21]. La conséquence positive de cette perte de l’évidence est la levée de l’interdit sur la connaissance de l’absolu : puisque c’était la soumission de la connaissance à l’intuition qui fondait la distinction des objets en phénomènes et noumènes, la découverte d’instruments symboliques et matériels permettant de penser hors du cadre des axiomes dote la pensée de puissance nouménale[22].
De cette théorie de la science contemporaine découle la thèse de l’absence de valeur de vérité, et donc de valeur épistémique, de l’imagination. En effet : (a) L’ontologie de la physique contemporaine exige à la fois un renoncement à l’intuition, structurée par la référence à l’objet : même si cette structure est adaptée aux entités observables, elle ne l’est pas concernant les êtres microphysiques. Comme les images, et a fortiori l’imagination, respectent les formes de l’intuition, elles doivent être abandonnées. (b) Le réel est un tissu d’interactions possibles. L’imagination, à la différence de l’algèbre, ne peut représenter qu’une interaction à la fois[23]. (c) Dans la mesure où les objets de la microphysique existent à une échelle infra-rétinienne et que toute imagination est imagination d’une perception, nous ne pouvons pas produire des images adéquates du microphysique. Par conséquent, l’usage de l’imagination ne peut pas être sauvé par l’usage d’une échelle[24]. (d) Le pouvoir explicatif de l’imagination ne produit que des hypothèses isolées alors que la pratique scientifique exige une organicité[25]. (e) Les images ne sont au mieux que des métaphores[26], elles ne décrivent pas directement et correctement l’être auquel on les rapporte[27]. (f) La rêverie est un exercice solitaire et personnel tandis que la science est une activité sociale et intersubjective[28].
L’imagination comme mal nécessaire
On a vu qu’un bon texte scientifique ne devait comprendre aucune image ni faire appel à l’imagination du lecteur. Or, ces textes ne sont pas seulement normés, ils sont aussi, relativement à l’esprit du lecteur, normatifs : « Le livre pose ses propres questions. Le livre commande » (NES, 29). La mise en œuvre de l’iconoclasme épistémologique exige donc de déterminer comment ces textes doivent être produits et utilisés. De prime abord, il semble que la norme qui doit dérouler de l’iconoclasme épistémologique soit celle enjoignant l’ablation de l’imagination : la circoncision de la lettre engendrerait celle de l’esprit. Le scientifique devrait ainsi, autant que possible, tenter de se dépersonnaliser[29].
Cependant, la description de l’idéal de ce que doit être une production d’un type déterminé n’épuise un travail normatif qu’à la condition que la représentation de cet idéal suffise à le produire. Or, la structure et le contenu des textes scientifiques ne présente qu’une image simplifiée et idéalisée de la cognition qui doit les accompagner. Bachelard distingue ainsi le texte, comme image d’une cognition idéale, et la cognition réelle qui aboutit ou part de ce texte :
Toute pensée formelle est une simplification psychologique inachevée, une sorte de pensée-limite jamais atteinte. En fait, elle est toujours pensée sur une matière, dans des exemples tacites, sur des images masquées. On essaie ensuite de se convaincre que la matière de l’exemple n’intervient pas. On n’en donne cependant qu’une preuve, c’est que les exemples sont interchangeables. Cette mobilité des exemples et cette subtilisation de la matière ne suffisent pas à fonder psychologiquement le formalisme, car à aucun moment on ne saisit une pensée à vide. Quoi qu’il en dise, l’algébriste pense plus qu’il n’écrit. A fortiori, les mathématiques de la Physique nouvelle sont comme nourries par leur application à l’expérience. (NES, 59)
Par conséquent, la norme iconoclaste devant ou bien demeurer utopique, ou bien être complétée, le travail politique de réforme de la culture établie doit être poursuivi : « le normativisme auquel tend toute culture rationaliste est (…) une instance qui n’a d’objectivité qu’en fonction d’un large système de normes. » (RA, 13)
Mais Bachelard ne semble pas pouvoir mener à bien ce travail sans se contredire, car, tout en affirmant que la connaissance scientifique et la connaissance ordinaire obéissent à des normes différentes[30], il suit Meyerson pour soutenir que l’esprit du physicien, doté des mêmes structures que l’esprit commun[31], ne peut pas penser en dehors de ces structures[32]. La prise en compte de ce fait cognitif amène à reformuler le problème en se demandant comment un esprit humain a bien pu produire et comprendre les théories physiques contemporaines, sans que cette saisie de leur contenu ne l’altère aussitôt. C’est un problème d’optimisation : étant donné la contrainte de ressources cognitives humaines limitées, comment des représentations plus conformes à la réalité sont-elles possibles ?
La solution de ce problème repose sur un principe simple : il faut faire un usage dynamique et non statique de l’imagination. Tant que l’emploi de l’imagination est temporaire, et reste subordonné à l’idéal algébrique, il peut être autorisé, voire recommandé[33]. Cette recommandation ne contredit pas l’iconoclasme épistémologique, puisqu’il ne s’agit pas ici de savoir comment représenter le réel, mais de déterminer comment transformer un esprit de manière à ce qu’il devienne capable d’une telle représentation.
Pour dégager les circonstances, les modalités et les limites de l’usage de l’imagination, il faut distinguer deux types de situations mentales : l’une, ascendante, conduit un esprit de la perception à la représentation algébrique. L’autre, descendante, va de la représentation algébrique à la perception.
Dans le premier cas, historique ou pédagogique, Bachelard préconise un usage dialectique de l’image : en opposant une image à une image, on fournit initialement un double point d’appui à la progression de l’esprit en même temps qu’on décourage une installation sur ce point d’appui, car la puissance de captation de confiance d’une image peut être annulée par celle d’une autre image[34]. C’est donc précisément parce que l’image est dépourvue de valeur de vérité, qu’il faut en multiplier l’usage pour atteindre la vérité.
La pratique physique reposant sur la pratique mathématique, le traitement du second cas peut utiliser les images de la même manière que les mathématiques utilisent les figures : de manière constructive et ironique. Bien que l’on sache que ces figures ne sont pas les objets dont on parle, on les utilise comme des béquilles cognitives en les produisant conformément à des définitions abstraites. L’image doit être considérée, de la même manière que l’expérimentation, comme une réalisation approximative du mathématique :
Le modèle planétaire a joué effectivement un rôle considérable dans le développement de la physique contemporaine. Sans doute, actuellement, le principe de Heisenberg interdit une telle représentation. Mais cette représentation correspond à un stade pédagogique qu’il serait d’une mauvaise pédagogie d’effacer dans une prise de culture. (RA, 179)
Ce n’est que rétrospectivement que l’image proposée par Bohr apparaît comme une approximation[35]. Une fois considéré comme telle, c’est à dire comme un simple modèle[36], c’est-à-dire dépouillée de sa valeur de vérité, il est légitime de l’utiliser.
[1] Libis. J. (2007) – Gaston Bachelard ou la solitude inspirée. Berg international editeurs. « Nous soutenons fermement que l’œuvre de Bachelard contient à partir de 1938 deux cheminement radicalement différents, dans leur principe, dans leur méthode et dans leur but : et que ces cheminements sont distincts l’un de l’autre sans être pour autant contradictoires. Ce qui signifie qu’ils sont hétérogènes l’un à l’autre sans s’exclure mutuellement dans la facticité. » p. 10.
[2]. Dagognet, F. (1984) – « le problème de l’unité » in Bachelard Revue internationale de Philosophie, n°150.
[3]. Je reprends ici, sous une forme un peu modifiée, les thèses de Dominique Lecourt. Cf. Lecourt, D. (2002) – L’épistémologie historique de Gaston Bachelard. VRIN.
[4]. « La philosophie des sciences a la charge de mettre en évidence les valeurs de la science. » (AR, 10). AR : L’activité rationaliste de la science. NES : Le nouvel esprit scientifique. FES : La formation de l’esprit scientifique. PF : La psychanalyse du feu. ER : L’eau et les rêves. FC : La flamme d’une chandelle.
[5]. Aristote, Métaphysique, Livre Z.
[6]. Je considère ici, de manière simplifiée, que la valeur est la détermination du rapport d’un objet à une norme. Pour une discussion des divers aspects de cette question, voir Livet, P. (2006), Les normes, Armand Colin, pp. 7-42.
[7]. « Alors [avant le nouvel esprit scientifique] le livre de sciences pouvait être un bon ou un mauvais livre. Il n’était pas contrôlé par un enseignement officiel. » NES, 28 ; « Ouvrez un livre de l’enseignement scientifique moderne : la science y est présentée comme une théorie d’ensemble. » (NES, 29) ; « La réduction de l’érudition peut, à juste titre, passer pour la marque d’un bon livre scientifique moderne. » NES, 32.
[8]. Voir Angèle Kremer Marietti, « La question du réalisme scientifique : un problème épistémologique central », Revue européenne des sciences sociales [En ligne], XL-124 | 2002, mis en ligne le 01 décembre 2009, consulté le 21 avril 2012. URL : http://ress.revues.org/575.
[9]. Voir Hume, « Essai sur le beau », in Essais esthétiques, (2011), Folio.
[10]. Comment échapper au cercle épistémologique suivant : ce sont les structures de la réalité qui déterminent quelles doivent être les caractéristiques de nos représentations. Comme ces structures de la réalité ne peuvent pas être connues sans être représentées, on peut conclure que ce sont les représentations de la réalité qui déterminent ce que doivent être les représentations de la réalité. Au lieu de poser spéculativement ce problème, Bachelard s’efforce d’observer comment la pratique scientifique peut échapper à ce cercle. Autrement dit, il s’interroge sur la manière que la science contemporaine emploie pour justifier ses affirmations. La modification des normes sémantiques de la science contemporaine est donc indissociable d’une modification des modes de justification des théories.
[11]. NES, 87-101.
[12]. NES, 63-86.
[13]. NES, 72.
[14]. NES, 103-138, 145.
[15]. FES, 117-156.
[16]. FES, 106-136..
[17]. « Le déterminisme est solidaire d’une analyse métaphysique de la phénoménologie séparée en deux aspects : la chose et le mouvement. » NES, 110 ; « Le causalisme est solidaire du chosisme. » (NES, 111) ; NES, 17-18.
[18]. NES, 138-183.
[19]. Pouivet, R. (2007). Qu’est-ce qu’une oeuvre d’art, VRIN, p. 38.
[20]. NES, 58.
[21]. Voir Rheinbergeg, H-G. (2005) – « Gaston Bachelard and the notion of phenomenotechnique » in Perspectives on Science, vol. 13, n. 3, pp. 313-328 ; Chimisso, C. (2008) – « From phenomenology to « phenomenotechnique » : the role of early twentieth century physics in Bachelard’s Philosophy ». Studies in History and Philosophy of Science. 39, 384–392.
[22]. Voir Bachelard, « Noumènes et microphysique », in Etudes (1970), VRIN.
[23]. NES, 60.
[24]. NES, 136.
[25]. NES, 25.
[26]. NES, 99.
[27]. FC, 2.
[28]. RA, 8.
[29]. FES, 292 ; RA, 13.
[30]. Voir par exemple : RA, 102-118 ; FES, 16 ; NES, 140.
[31]. Il s’appuie sur l’argument suivant : les changements scientifiques sont bien plus rapides que les changements cérébraux, car les premiers sont culturels et les seconds sont biologiques, de sorte que les modifications cognitives exigées par la science ne peuvent pas se produire au rythme des changements d’exigence de celle-ci. Voir NES, 180-181.
[32]. « Il faut que, par un côté, le concept de la théorie scientifique rappelle celui du sens commun, sans quoi le physicien ne saurait comment le manier. » Meyerson, Réel et déterminisme dans la physique quantique p. 19. Cité NES, 135
[33]. NES, 17.
[34]. NES; 87-88 ; NES, 110 ; NES, 95.
[35]. Voir, par exemple, NES, 12.
[36]. Pour une réflexion intéressante sur cette notion, voir Barberousse, « les modèles comme fiction », http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=1289.