Neuroscepticisme
Denis Forest, Neuroscepticisme, Les sciences du cerveau sous le scalpel de l’épistémologue, Paris, Ithaque, 2014.
L’œuvre
Denis Forest accomplit là un geste fondateur pour l’épistémologie des neurosciences et c’est là, sans conteste, le premier travail à se saisir de la problématique dans son entièreté.
1. De l’importance des sources de la connaissance
2. L’imagerie fonctionnelle, généalogie, principes et situation
3. Le neuroscepticisme du premier type, ou le couplage neurovasculaire en question
4. Le neuroscepticisme du second type : comment savoir qui fait quoi ?
5. La réponse au sceptique : une proposition cohérentiste, la congruence qualifiée
6. Des preuves aux instruments : avatars et problèmes de la circulation sociale des images du cerveau
7. Conclusion sur l’imagerie fonctionnelle
II. Inutiles neurosciences ?
1. Les raisons d’un rejet de principe
2. Conditions, circonstances, véhicules
3. L’erreur méréologique en est-elle bien une ?
4. L’esprit des gestes, ou comment la main peut-elle être anarchique ?
5. La plasticité neuronale ou les neurosciences contre elles-mêmes
6. Fonder les distinctions, réunir les parties
III. Jamais le cerveau seul ?
1. Cinq raisons de regarder au-delà du cerveau
2. Trois critiques dirigées contre l’intérêt exclusif pour le cerveau
3. Dewey et le cerveau en contexte
4. « Ne pas être son cerveau » : le jugement naturel et l’extension corporelle du soi
5. « Déborder le cerveau » : jusqu’où, quand, et en quel sens
IV. Le cerveau social à l’épreuve du neuroscepticisme
1. Émergence et contexte des « neurosciences sociales »
2. Comte, le social et le cerveau
3. Les deux sources du cerveau social
4. Un débat interne décisif et persistant : la théorie de l’esprit est-elle vraiment spécifique, ou est-elle un cas particulier d’une aptitude plus générale ?
5. Interrogations sociologiques et perspectives d’avenir
Conclusion