Appel à contributions Postérités de la Naturphilosophie de Schelling
Appel à contributions
Postérités de la Naturphilosophie de Schelling
(English version below)
Caroline Angleraux (Inserm)
Circé Furtwängler (Paris 1)
Louis Morelle (Paris 1)
« Monsieur Schelling a réintégré la nature dans ses droits légitimes, il a cherché la réconciliation entre l’esprit et la nature, il a voulu les réunir tous deux dans l’éternelle âme du monde, il a restauré cette grande philosophie de la nature que nous trouvons chez les premiers philosophes de la Grèce antique […] »,[1] écrit Heine en 1834 lorsqu’il se propose de se faire l’historien de la philosophie allemande de son siècle. Si le nom de Schelling est indissolublement lié au projet romantique de la Naturphilosophie, cette association ne va pas sans un certain nombre de tensions et de polémiques. Dès sa première réception, le projet d’une philosophie de la Nature s’est heurté à des critiques nourries de la philosophie comme des sciences : métaphysique spéculative portée par l’ambition de concurrencer la physique empirique, la Naturphilosophie paraissait constituer la forme ultime de la Schwärmerei philosophique. Prétendant outrepasser les limites de l’entendement humain, projetant de recréer par pur enchaînement de concepts les étapes conduisant à l’engendrement de la conscience au sein du monde, on lui reprocha de ne parvenir à composer guère plus qu’un récit sophistiqué où les sciences de la nature servaient de prétexte empirique à une épopée quelque peu confuse de l’esprit conquérant sa liberté à même la matière. Ce mélange difficile à débrouiller d’ambition mythologique, d’appropriation empirique et de formalisme débridé ferait de la Naturphilosophie une étape de jeunesse assurément créative mais rapidement dépassée, afin de laisser place à d’autres configurations philosophiques plus capables de donner leur juste place à l’idéalisme, à l’empirisme et à l’histoire, celles que l’on trouve précisément dans les œuvres du Schelling de la maturité.
Cette image, durablement installée dans les esprits par l’historiographie hégélienne de la philosophie, autant que par l’opprobre général jeté sur la « science romantique » après l’essor du positivisme, apparaît de moins en moins fondée au regard des recherches historiques. Ces dernières ont en effet démontré au cours des trente dernières années non seulement l’implication de Schelling à l’égard des recherches scientifiques de son époque, mais également l’intérêt épistémologique du projet d’une Naturphilosophie qui, par-delà son intérêt spéculatif, a constitué un terreau fertile pour la conceptualité scientifique de son temps. Plus récemment, c’est la métaphysique la plus contemporaine qui a trouvé dans les écrits naturphilosophiques de Schelling une base suggestive pour repenser à nouveaux frais, aussi bien l’antique controverse entre idéalisme et réalisme que les débats autour du statut des êtres non-humains.
L’objet du présent appel est de permettre aux chercheuses et chercheurs travaillant dans le cadre de cette réception de faire valoir la place de la Naturphilosophie de Schelling dans la recherche contemporaine en philosophie et en histoire des sciences. Seront valorisées en particulier les contributions visant à montrer comment des concepts et problèmes issus de la Naturphilosophie schellingienne ont soit fait l’objet d’une réception chez des auteurs ultérieurs (y compris moins connus de la tradition philosophique), soit peuvent trouver des affinités ou des prolongements dans des élaborations conceptuelles récentes.
L’appel à contribution est structuré selon cinq axes de recherches. Chaque contribution devra indiquer dans le(s)quel(s) de ces axes elle s’insère :
- Schelling Naturphilosoph (1794-1855)
La Naturphilosophie est généralement envisagée comme une phase intermédiaire au sein du parcours intellectuel du jeune Schelling, qui lui permit d’un côté de secouer le joug formaliste de l’idéalisme fichtéen, de l’autre de formuler à tâtons, par une confrontation avec les développements de la science empirique de son temps, les concepts opératoires (puissance, polarité, unité organique) qui viendront former la base de sa réflexion de maturité. Qu’on la situe dans l’illumination de l’Absolu de 1801, dans la percée vers le fondement abyssal de 1809, ou dans l’entreprise ultérieure d’une philosophie positive, c’est à partir d’un centre interprétatif téléologique extérieur à la Naturphilosophie que celle-ci prend son sens et sa valeur. Une réévaluation de l’apport de la Naturphilosophie schellingienne consisterait dès lors, d’une part, à considérer les écrits de la période la plus active de Schelling sur cette question (1797-1801) comme un projet, sinon autonome, du moins nécessitant d’être compris dans ses objectifs propres, qui ne sauraient être réduits à un simple envers de la philosophie transcendantale ; d’autre part, à intégrer la persistance des recherches de Schelling sur la nature, qui s’étendent bien au-delà de la période dite canonique comme en témoignent des textes tels que “Sur la découverte récente de Faraday” (1830) ou la “Présentation des Processus Naturels” (1843). Il s’agirait ainsi d’enquêter, aussi bien sur les sources (kantiennes, spinozistes, leibniziennes, néoplatoniciennes…), les visées, les mécanismes propres, que les prolongements de la pensée schellingienne de la nature, comme entreprise multiple, dans ses percées comme dans les impasses qu’elle a pu rencontrer.
2. La Naturphilosophie comme projet de recherche
Sous des appellations diverses et controversées (science romantique, idéalisme de la nature, téléo-mécanisme), la catégorie même de Natuphilosophie comme phénomène historique déborde largement le cadre de la trajectoire schellingienne, et englobe des projets extrêmement divers : les philosophies de Goethe, Herder, Eschenmayer ou Oken, les recherches de Kielmeyer et Ritter, la poésie de Novalis, jusqu’aux premiers textes de Hegel sur l’astronomie et à la Volonté dans la nature de Schopenhauer. En replaçant la Naturphilosophie dans son contexte socio-épistémique, elle apparaît comme une phase singulière du développement du dialogue entre la philosophie et les sciences au tournant du XIXe siècle, où des praticiens de biologie, de médecine, ou de chimie, trouvent ressources et inspiration dans des approches spéculatives, et viennent les nourrir en retour. Absente de la cohérence d’une école à proprement parler, la Naturphilosophie est alors à envisager comme un projet de recherche où se mêlent épistémologie, expérimentation et systématisation métaphysique. Tracer les contours dissensuels de ce cadre d’enquête collective, à travers ses ramifications internes et ses résonances intellectuelles ultérieures, permettrait de s’extraire d’une histoire intellectuelle isolant les philosophes dans des parcours individuels.
3. La Naturphilosophie, matrice des métaphysiques post-dualistes ?
L’idée de Nature, déjà soumise à des critiques récurrentes au XXe siècle au titre de ses présupposés métaphysiques, est aujourd’hui fortement remise en cause, dans un contexte de crise écologique durable, par des critiques issues de l’anthropologie (P. Descola, E. Viveiros de Castro), de l’épistémologie féministe (D. Haraway, V. Plumwood), comme de la théorie écologiste (B. Latour, T. Morton). L’ensemble de ces contestations, que l’on peut, sans les réifier, indexer par le terme de postnaturalisme, trouve des échos troublants avec l’atmosphère intellectuelle qui a donné naissance à la Naturphilosophie, où l’opposition à une “single vision” mécaniste de la nature attribuée à Descartes et à Newton, la promotion d’un paradigme “organique” mettant en continuité les humains et les non-humains, l’approche sensible et qualitative de la démarche expérimentale, représentaient des lieux de consensus importants. Sans contester les différences marquées entre la situation du XIXe siècle naissant et l’activité intellectuelle globalisée contemporaine, le rapprochement et le contraste entre la Naturphilosophie et les divers postnaturalismes actuels peut s’avérer fructueux pour éclairer la signification de l’un comme de l’autre : que signifie de vouloir dépasser le naturalisme, l’humanisme, ou le “dualisme cartésien” ? Quels engagements métaphysiques, épistémologiques, ou politiques, cela implique-t-il ? Quelle vision d’une “nature” rendue à elle-même ou dissoute s’en dégage ?
4. La Naturphilosophie comme manière de penser l’organisme, la téléologie ou l’agentivité en biologie
La Naturphilosophie de Schelling présente un moment crucial dans l’étude des sciences de la vie pour la saisie du vivant dans sa spécificité. Étudiant de près le dynamisme propre au vivant, tout en le liant à celui des choses inertes, Schelling développe une nature animée par des forces tous azimuts et structurées par les organismes. En ce sens, les organismes ne sont pas un niveau d’organisation des phénomènes vivants parmi d’autres mais le niveau privilégié pour comprendre l’agencement propre au vivant. Le niveau organique fournit ainsi le point focal privilégié pour saisir la téléologie propre au vivant ainsi que son activité inhérente, que l’on peut retrouver dans le concept d’agentivité.
Le traitement du vivant dans sa spécificité chez Schelling se situe généralement dans une perspective organisationnelle ou tout du moins antiréductionniste, qui à la fois nourrit les sciences de la vie au début du XIXe siècle et s’oppose à une perspective réductionniste. Cette dernière vient peu à peu dominer la biologie et son apogée se situe peut-être dans une approche géno-centrée du vivant. En ce sens, dans quelle mesure la Naturphilosophie de Schelling a-t-elle nourri des perspectives antiréductionnistes, qui se maintiennent tout en restant à la marge ? Ou encore, qu’emprunte le concept contemporain de téléonomie et celui de téléologie des approches organisationnelles, à la pensée du jeune Schelling ? Comment la Naturphilosophie de Schelling pourrait-elle contribuer à redonner aux vivants leur rôle d’agent ?
5. Reprises phénoménologiques de la Naturphilosophie
La phénoménologie dans sa présentation husserlienne paraît à première vue très éloignée de la Naturphilosophie et de la philosophie de Schelling ; Husserl aurait même selon Karl Jaspers considéré Schelling comme un philosophe “à ne pas prendre au sérieux”. S’arrêter là serait négliger les nombreuses relectures et interprétations de la pensée schellingienne qui ont accompagné les développements ultérieurs de la phénoménologie. Dès les travaux de H. Conrad-Martius sur l’ontologie réale et de Heidegger sur l’analytique existentiale du Dasein, la figure de Schelling est évoquée pour compléter la philosophie transcendantale husserlienne par une ontologie de la Nature, qui soit capable de penser le rapport entre la description phénoménologique et la réalité ontologique qui en constituerait le soubassement, selon une logique générative. En France, Merleau-Ponty, Mikel Dufrenne et Henry Maldiney verront dans la philosophie de Schelling une pensée de l’incarnation, décrivant une chair aux dimensions du monde capable de se faire Nature. La fortune phénoménologique de l’œuvre de Schelling, si elle s’est principalement fait connaître récemment au détour de thèmes théologiques (Marquet, Courtine), ne s’y limite pourtant pas, et plusieurs travaux récents documentent désormais une proximité théorique de la phénoménologie avec la Naturphilosophie, entre une logique de la constitution en couches et une dynamique des puissances issue de la Potenzlehre.
Les propositions de contributions doivent être envoyées aux adresses suivantes :
caroline@angleraux.com
circe.furtwangler@gmail.com
louis.morelle@gmail.com
avant le 15 mai 2024.
Les propositions ne devront pas dépasser 750 mots et préciseront le titre, l’axe dans lequel elles s’inscrivent et cinq mots-clés. Elles doivent être envoyées dans un document PDF anonymisé, pour une évaluation en double aveugle. Merci d’indiquer (uniquement dans le corps du mail) : le nom et prénom de l’auteur, le titre de sa proposition, son affiliation institutionnelle ainsi qu’une adresse mail de contact.
Call for papers
Schelling’s Naturphilosophie : A legacy
Caroline Angleraux (Inserm)
Circé Furtwängler (Paris 1)
Louis Morelle (Paris 1)
‘’Mr. Schelling again returned to nature its legitimate rights; he strove for a reconciliation of spirit and nature; he wanted to join both again in the eternal world-soul. He restored that great Naturphilosophie which we find in the ancient Greek philosophers […]’’, so writes Heinrich Heine attempting in 1834 to provide a history of then-recent German philosophy. While the name of Schelling is inextricably linked with Naturphilosophie, this association is not an unpolemic or unproblematic one. From the start, his project of a Philosophy of Nature has faced its share of criticisms, stemming from philosophy as well as the sciences : as a purely speculative thought aspiring to rival empirical physics on its own terms, Naturphilosophie could readily be described as the most accomplished form of philosophical Schwärmerei. And to be sure, its grandiose ambitions, its stepping beyond the bounds of human understanding (as set in kantian terms) to recreate through purely conceptual concatenation the stages leading to the worldly emergence of consciousness, were easily seen as yielding little more than an artful metaphysical tale wherein the natural sciences figured, at best, in an ancillary role with regards to a vast (if somewhat confusing) story about spirit conquering its own freedom through its journey in the material realm. A strange mixture of mythological ambition, empirical appropriation, and wild formalism, Naturphilosophie was (and long remained) seen as the adolescent phase of german idealism, a perhaps creative moment that fortunately gave way to more mature developments, ones able to provide proper accounts of idealism, empiricism, and history, as found in the latter Schelling.
The preceding account, popularized by hegelian historiography as well as the general disgrace of so-called ‘romantic science’ after the advent of positivism, has faced a growing series of scholarly challenges in the light of recent historical research, which has worked to bring light Schelling’s own implication within the scientific debates of his time, as well the broader relevance of Naturphilosophie, not only as a speculative concern, but also an epistemological one, involved in active scientific conceptual stakes. More recently, contemporary metaphysics has found in Schelling’s naturphilosophischen writings some fruitful use, be it for a revival of the idealism-realism controversy, or an account of the ontological status of nonhuman beings.
This call for contributions is aimed at researchers working on Schelling’s Naturphilosophie and its reception, at the meeting point of metaphysics, history of philosophy, and history of science. It will pay special attention to contributions aiming at highlighting how concepts and problems specific to schellingian Naturphilosophie might have historically influenced or found resonance in later philosophies, or, at a more conceptual level, can bring light on contemporary debates.
This call is divided into five distinct research axes, and all putative contributions should mention to which they pertain.
They are :
- Schelling as a Naturphilosoph
Naturphilosophie is usually presented as a transitional phase in the broader intellectual trajectory of early Schelling. It allowed him, on one hand, to escape the formalist yoke of Fichte’s I, on the other to tentatively elaborate, in confrontation with and taking inspiration from the empirical sciences of his time, the central concepts that would occupy his mature work : potencies, polarity, organic unity. Various interpretative frameworks have been constructed to account for the so-called protean nature of Schellingian thought, which often rely on the hermeneutic centrality of a set of texts : whether the Illumination of 1801, the abyssal un-grounding of 1809, or the later, ‘positive’ philosophy, in each configuration Naturphilosophie mostly appears as a stepping stone for later (and more profound) philosophical achievements, which endow a primarily retrospective and quasi-teleological meaning and value to these earlier forays. Therefore, any reevaluation of Schellingian Naturphilosophie as such would involve an approach of the relevant texts (mostly written in the 1797-1801 period) that would consider them as part of a project whose aims and objectives, if not strictly autonomous with regard to transcendental philosophy, were certainly irreducible to it. Such a research, furthermore, requires taking into consideration the fact that, while the intensity of Schelling’s Naturphilosophisch research certainly subsided after the early 1800s, both the question of nature and developments in the natural sciences figure far later than the so-called canonical period, as evidenced by texts such as « On Faraday’s Recent Discovery » (1830) and the « Presentation of Natural Processes » (1843). The stakes would then be to investigate the sources (Kantian, Spinozist, Leibnizian, Neoplatonic, etc.), aims and mechanisms of Schelling’s thinking on nature, as an evolving enterprise, in its breakthroughs as well as in the impasses it may have encountered.
2. Naturphilosophie as a research project
Under various and controversial names (Romantic science, idealism of nature, teleomechanism), the category of Naturphilosophie in its historical manifestation extends far beyond the sole Schellingian trajectory, encompassing extremely diverse projects : the philosophies of Goethe, Herder, Eschenmayer, the studies of Kielmeyer and Ritter, the metaphysics of Oken, the poetry of Novalis, up to Hegel’s early texts on astronomy and Schopenhauer’s The Will in Nature. By placing Naturphilosophie in its socio-epistemic context, it is revealed as a singular phase within the decisice shift within tje dialogue between philosophy and the sciences at the turn of the 19th century, in which practitioners of biology, medicine or chemistry would find resources and inspiration in speculative approaches, and nourish them in turn. While it lacks the cohesiveness of a school in the strict sense of the term, Naturphilosophie can alternatively be seen as a loose ‘research program’ whose epistemology interweaves experimentation with metaphysical systematization. Mapping out the contours of this framework of collective inquiry (fraught with disputes, both historical and historiographical), its internal ramifications and subsequent intellectual resonances, would contribute to an intellectual history somewhat less preoccupied with isolated philosophers on their individual paths and more with the dialogic and social nature of intellectual research.
3. Naturphilosophie : a precursor of post-dualistic metaphysics?
The idea of Nature, already facing pointed criticisms in the 20th century for its metaphysical presuppositions, is today strongly challenged, in a context of enduring ecological crisis, by critics ranging from anthropology (P. Descola, E. Viveiros de Castro), feminist epistemology (D. Haraway, V. Plumwood) to ecological theory (B. Latour, T. Morton). All these challenges, which can without oversmplification be usefully indexed by the term of postnaturalism, come into an eerie resonance with the intellectual atmosphere that gave birth to Naturphilosophie : a resolute opposition to the mechanistic « single vision » of nature attributed to Descartes and Newton, the promotion of an « organic » paradigm linking humans and non-humans, and the sensitive and qualitative approach of the experimental approach, both then and now, represent important areas of consensus. Without any denial of the vast difference between the situation of the nascent 19th century and contemporary globalized intellectual activity, the comparison and contrast between Naturphilosophie and the various postnaturalisms of today may prove fruitful in illuminating the meaning of both : what does it mean to want to go beyond naturalism, humanism, or « Cartesian dualism »? What metaphysical, epistemological or political commitments would such a leap actually entail ? And which vision of « nature », be it renewed or entirely dissolved, would emerge at the other end ?
4. Naturphilosophie as a method for thinking organism, teleology and agentivity in biology
Schelling’s Naturphilosophie represents a crucial moment in the study of the life sciences, with regards to grasping the specific nature of living things. By closely studying the dynamism proper to lifewhile linking it to its counterpart in inert matter, Schelling develops a view of nature as animated by multifarious forces and structured by the general form of the organism. In this sense, organisms are not just another level of organization for living phenomena, but the privileged level for understanding the specific arrangement of living things. The organic level thus provides a privileged focal point for grasping the teleology proper to life and its inherent activity, which can be found in the concept of agentivity.
Schelling’s treatment of life in its specificity is generally situated within an organizational, or at least anti-reductionist, perspective, which both nourishes the life sciences of the early 19th century and opposes the reductionist perspective. The latter gradually came to dominate biology, culminating perhaps in a geno-centric approach to life. In this sense, to what extent did Schelling’s Naturphilosophie feed into anti-reductionist perspectives, which have continuously asserted themselves while remaining in the margins of biological discourse ? To what extent does the contemporary concept of teleonomy borrow from the early Schelling’s thinking in an organizational approach? How might Schelling’s Naturphilosophie contribute to restoring living things to their role as agents?
5. Phenomenological revivals of Naturphilosophie
At first glance, phenomenology as presented by Husserl might seem far removed from Naturphilosophie and Schelling’s philosophy ; indeed, according to Karl Jaspers’ testimony, Husserl even considered Schelling a philosopher « not to be taken seriously ». To stop there would however mean overlooking the many subsequent readings and interpretations of Schellingian thought that accompanied the later developments of phenomenology. As early as H. Conrad-Martius’s work on real ontology and Heidegger’s work on the existential analysis of Dasein, Schelling’s figure was evoked to complement Husserlian transcendental philosophy with an ontology of Nature, one capable of thinking through the relationship between phenomenological description and the ontological reality underpinning it, according to the demands of a generative logic. In France, Merleau-Ponty and Mikel Dufrenne both saw in Schelling’s philosophy a thinking of embodiment, that is, an ontological description of flesh that would be extended to the dimensions of the world, one properly capable of becoming Nature. The phenomenological legacy of Schelling’s work, although it has recently become known mainly through theological themes (Marquet, Courtine), is not limited to them, and several recent works now document a theoretical proximity between phenomenology and Naturphilosophie, between a logic of layered constitution and a dynamic of powers derived from the Potenzlehre.
Draft timetable for the call
March 2024: call opens
May 15, 2024: Deadline for submission of abstracts (750 words, 5 keywords)
June 30, 2024: Replies to authors
September 1, 2024: Deadline for submission of articles
November 1, 2024: Deadline for replies to authors
December 2024: publication of the articles
Bibliographie / Sources
- Œuvres de F. W. J. Schelling / Works by F. W. J. Schelling
Commentaire sur le Timée (1794) Timaeus.
Le plus ancien programme systématique de l’idéalisme allemand (1796-7) [Attribution partagée avec Hegel et Hölderlin] oldest Systematic Program of German Idealism
Aperçu général de la littérature la plus récente (1796)
Ideen zu einer Philosophie der Natur/Idées pour une philosophie de la Nature (+Introduction) (1797, 2e édition 1803) Ideas for a Philosophy of Nature
L’âme du Monde (1798) The World-Soul
Erster Entwurf eines Systems der Naturphilosophie/Esquisse d’un système de philosophie de la Nature (1799) First Outline of a System of the Philosophy of Nature
Introduction à l’Esquisse d’un Système de philosophie de la nature Introduction to the First Outline of a System of the Philosophy of Nature
Système de l’idéalisme transcendantal (1800) System of transcendental Idealism
“Allgemeine Deduktion des dynamische Prozess”/“Déduction générale des processus dynamiques” (1800) Universal Deduction of the Dynamic Process
“Du vrai concept de la philosophie de la nature et de la bonne manière d’en résoudre les problèmes » (1801) On the True Concept of Philosophy of Nature and the Correct Way of Solving its Problems
Présentation de mon système de la philosophie (1801) Presentation of my System of Philosophy
Fernere Darstellungen/Présentations supplémentaires (1802) Further Presentations
Verhältnis der Naturphilosophie zur Philosophie überhaupt/De la relation entre la philosophie de la nature et la philosophie en général (1802)
Bruno ou du principe divin et naturel des choses (1802) Bruno
Leçons sur la méthode des études académiques (1802) Lecture on the Method of Academic Study
Des quatre métaux précieux (1802) Die vier edlen Metallen
« Sur la construction en philosophie » (1803) On Construction in Philosophy
System der Naturphilosophie dit Système de Würzburg (1804)
Philosophie et religion (1804) Philosophy and Religion
Aphorismes pour introduire à la philosophie de la nature (1805) Aphorisms as an Introduction to Naturphilosophie
Aphorismes sur la philosophie de la nature (1806) Aphorisms on the Philosophy of Nature
Du rapport du réel et de l’idéal dans la nature ou de l’extension des premiers principes de la philosophie de la nature aux principes de la pesanteur et de la lumière (1806) Treatise on the Relationship between the Real and the Ideal in Nature
Exposition du vrai rapport de la philosophie de la nature à la doctrine fichtéenne (1806) Statement on the True Relationship of the Philosophy of Nature to the Revised Fichtean Doctrine: An Elucidation of the Former
Clara ou du rapport de la nature avec le monde des esprits (1809) Clara or : On Nature’s connection to the Spirit World
Recherches philosophiques sur l’essence de la liberté humaine et les sujets qui s’y rattachent (1809) Philosophical Inquiries into the Essence of Human Freedom
Monument de l’écrit sur les choses divines (1810)
Les Âges du Monde (1810-1815) The Ages of the World
Discours sur Faraday (1832) Faraday lecture
Chapitre « Philosophie de la nature » de la Contribution à l’histoire de la philosophie moderne (1835-1837) « Philosophy of nature » chapter in On the History of Modern Philosophy
Présentation des processus naturels (1844) Presentation of the natural Process
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